Article publié dans Alger Républicain n°67 des Vendredi/Samedi 25-26 Janvier 1991.

HALTE AU GENOCIDE !

   Nous avons l’honneur de vous demander de bien vouloir publier la déclaration suivante :

   En ces moments décisifs et historiques que traverse la Nation   islamo-arabe, nous lançons  un appel pressant à la communauté internationale au nom du Front de Libération Familiale « Amarouche » d’El-Maïn, BBA et Sétif, de faire preuve de bon sens et de raison, de prise de conscience pour la céssation immédiate du géénocide du peuple innocent irakien perpétré par la coalition des grandes puissances mondiales, membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, dont la mission initiale était d’assurer la paix mondiale par le règlement pacifique des problèmes aussi complexes soient-ils.

   Les violences, les violations de l’intégrité térritoriale des peuples ne résolvent pas les problèmes mais les compliquent.

  C’est pourquoi, nous réclamons un céssez-le-feu immédiat pour entreprendre une démarche intélligente pour une solution de l’ensemble du problème proche-oriental dont la question qui constitue un nœud se trouve au niveau du rétablissement des droits politiques du peuple palestinien, à travers la tenue d’une conférence internationale à laquelle prendront part les parties concernées, les pays non-alignés sous les auspices de l’O.N.U.

   Au  moment où les peuples connaissent un début de détente dans les relations internationales avec l’avènement de l’abolition de la dictature, la céssation de la course aux armements, l’ouverture Est-Ouest, le dialogue Nord-Sud et l’heureux évènement de réunification de l’Allemagne, voilà que subitement éclatée  une guerre aux conséquences incalculables en prélude à une troisième lutte armée qui redéshonorera le genre humain se disant civilisé.

   En renouvelant notre appel pour la céssation immédiate des hostilités et le débat de cet épineux  problème autour de la table des négociations,  veuillez agréer, chers fréres de la rédaction, l’expréssion de nos salutations distinguées.

                                                                                                                         A.Amarouche

                                                                                                                         Front de Libération Familiale

                                                                                                                         Bordj-Bou-Arréridj

Hommages, devoir de mémoire & souvenir de feu : Abdelhamid Benzine fondateur d’Alger Républicain originaire de Béni-Ourtilane, un confrére  à mon défunt gd père Lakhdar Dirécteur gérant d’El Balagh El Djéza¨ri (communiqué algérien) pendant les années 30-50. Chaque nation et chaque homme sur terre mérite sa part de félicité là où  C  peut être positif.

Critique et commentaire de mon propre texte 15 ans après.  J’avais utilisé le terme Front de Libération Familiale par défaut et à tort, car je n’avais consulté aucun autre membre de ma famille à El-Maïn ou à Alger. Je dénonce donc la dictature par ci  et l’applique par là, sans que je n’en prenne conscience. Ainsi va l’inculture. Je n’ai à aucun moment utilisé le terme conflit mais plusieurs fois problème. Faut-il mieux agrémenté un parti politique ou le laisser agir dans la clandestinité pour permettre des couvertures politiques aux multi-violences ? Va-t-il falloir militariser le civil jusqu’à en contraindre un autre de façon à aller vers l’aîme d’une façon ou d’une autre,  redevenir ainsi simple sujet ou encore objet dénué de toutes ses valeurs humaines comme finalité  et civiliser le militaire ?

Moyen Orient.

Palestine : Je ne vois pas pourquoi il existe une bande de Ghaza pluôt qu’un térritoire uniforme et rattaché l’un avec l’autre ?

Israël : je regarde la télè, chaînes : 12345 et vois l’existence d’arabes israëlites considérés comme des bédouins qui paient les frais d’une guerre qu’ils ne comprennent pas. Pourtant,  l’article 1 de la Déclaration Universelle sur les Droits de l’homme stipule clairement :  les hommes naissent libres et égaux,  sans aucune distinction (…).

AFN : Algérie : feu Hubert Beuve-Méry s’oppose à l’envoi des troupes françaises pour combattre et mourir sur un térrain qui n’est pas le leur, le lendemain du lancement de la guerre du 1 Novembre 1954.

   Ce réveil brusque des conflits armés fait renaitre des souvenirs térrorisants vécus lors de la guerre d’Algérie 1954-1962. L’influence télé-visuelle pousse l’être sensible à en faire des recherches et le fait tomber dans ce grand plaisir d’accés à Internet comme support physique et culturel à la fois. Le S/lieutenant Frédéric B (EALAT 16/72 durant une partie de son séjour en AFN , période de Juillet 1958 jusqu’ au mois de Mars 1959,  raconte dans son journal que le Mercredi 02 Juillet 1958,  il  observe à l’intérieur de son T6,  un pro-convoi Guenzet-El-Maïn avec Huet, suivie d’une balade Bougie Kérrata. (Voir aérostories – Algérie. Htm.  Cet avion léger avait bien été utilisé par l’escadrille dans le ciel algérien et laisse une trace indéblébile dans mes souvenirs d’enfance en 1956, ronronnant, vrombissant et bourdonnant stridemment  encore dans mes oreilles alors que je me cachais à Ighzer Tazart, (ravin des figues sèches), Agouni, Tham ou-Félla(côté supérieur), Imardjiène,  Thala Ilazazène(fontaine des Boulezaz) et Sidi Ahmed Ourouba(mausolées au milieu du cimetière d’en bas en compagnie de toute la famille,  la cave de l’école, Ighzer n’tlam(le ravin de l’obscurité)avec mon oncle Md Chérif qui nous prenait dans ses caches Abd  et moi  avec lui par pitié de voir mon nez gonflé à la suite de sa tenue par mes dogts pour éviter les mauvaises puenteurs et senteurs se dégageant des voies digestives et des sueurs.  Nous avions échappé au long trajet pédestre menant à l’Ghar n’Tsériel(trou de l’ogresse)situé à Adra  Ou Mazza et Thakharat. Autrement dit nous serions peutêtre fait tuer comme lui ou emprisonnés lors de la 3^ème opération de ratissage déclenchée dans la localité à partir d’un poste militaire avancé voisin au lieu dit : Arassa(Béni-Ourtilane) que commandait le Capitaine Georges Laurent.