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14 août 2006 1 14 /08 /août /2006 10:58

Article paru dans Libre Algérie n° 26 –page 3,  de la semaine du 03 au 16 Mars 1992

 

POUR LA STABILITE SOCIALE , ERADIQUER LA VIOLENCE

 

   Les rapports entre les hommes sont fondés sur la franchise ou sur le mensonge. S’ils sont fondés sur la franchise réciproque, il n’y a pas de problèmes. Chacun sait exactement ce qu’est, ce que pense, ce qu’a fait ou fera son interlocuteur. Ces rapports basés sur une confiance réciproque sont évidemment les plus agréables, même si, comme le dit le proverbe : toute vérité n’est pas bonne à dire.

 

   S’ils sont fondés sur le mensonge réciproque, les rapports ne peuvent pas être faciles. Si chacun cherche à tromper l’autre, à lui donner une fausse image de lui, à dire qu’il fait une chose alors qu’il en fera une autre, on se trouve à peu près dans la situation de personnes qui ne parlent pas la même langue. Il n’y a ni compréhension, ni échanges possibles. Il n’y a qu’une apparence de rapports et même cette apparence ne résiste pas longtemps.

 

   Reste le cas où l’un ment et l’autre dit la vérité. Les rapports sont faussés et très vite ils seront fondés sur la méfiance de celui qui dit la vérité et qui s’aperçoit que l’autre ne fait que lui mentir.

 

   Ces trois façons de concevoir les rapports entre les individus sont très simples. La réalité l’est moins.

 

   Les gens en général disent la vérité, mais une vérité «  améliorée » dans laquelle la part du mensonge est plus ou moins grande selon les circonstances et les interlocuteurs.

 

   Le plus grave des cas est celui dans lequel se trouve un menteur intégré dans un groupe qui dit la vérité. Le groupe ne se retrouve plus avec ses disputes, ses chicayas, ses divisions puis ses reconstructions. Situation très compliquée ou très dangereuse pour l’individu épris de vérité, mais vivant dans un groupe de menteurs, il se retrouve dans un ghetto, une cage ou dans un vallon où chante le bruit des grandes rivières qui risquent de le transporter vers des destinations inconnues.

 

   C’est pourquoi, le retour aux sources de l’histoire reste la nécéssité de l’heure de la levée du soleil des consciences pour un retour évident au savoir à travers l’encouragement d’une politiques bibliothécaire, la lécteure de masse sans aucune restriction linguistique de façon à élever le niveau intéllectuel basé sur l’éducation civique, la politesse publique, le respéct des différences culturelles par l’esprit de tolérance allant vers le sens des intercomplémentarités humaines dans le cadre de l’égalité des chances pour tous à l’épanouissement, la formation continue et le perféctionnement.

 

   Que Dieu bénisse les jeunes militants du 1er Novembre 1954 encore vivants pour s’unir autour de l’édification d’une Algérie moderne, ouverte sur l’univers, les sciences, les téchniques et le savoir unitaire par des idées plurielles,, l’imagination pour découvrir par la cambinaison des pensées démocratiques sans nier les valeurs du patrimoine culturel national.

 

   Pour sortir de la crise multidimensionnelle, il va falloir revaloriser les ressources humaines tout en tenant compte des critères comme la compétence théorique fondées sur les diplômes, mais aussi sur l’ancienneté sur les plans pratiques dans les milieux socio-proféssionnels. La concéption de revues d’entreprises, bibliothèques, stages de recyclage, séminaires, colloques et gestion participative dans les prises de décisions de conduite d’exploitation redonnera confiance et dynamisme à tout un chacun. La stabilité sociale impliquera inévitablement l’éradication des violences multiformes auxquelles se substitueront l’esprit patriotique et le sens du devoir.

 

                                                                                         AMAROUCHE Larbi

                                                                                              Bordj Bou-Arréridj

 

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