Article paru dans El Acil  n° 46 du Lundi 1^er Février 1993

DEVELOPPEMENT LOCAL

   En simple citoyen , conscient de ses responsabilités, de sa propre prise en charge, payant ses impôts par prélèvement à la source du fruit de son salaire,  lécteur potablement assidu de votre journal, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir publier dans l’une de vos prochaines éditions l’article suivant :

   Suite à la publication de l’écrit distinct de votre journal n° 36 du Mercredi 20 Janvier en cours relatif au développement local par ouverture d’une journée d’information sur la nouvelle Daïra de Djaâfra, il me vient à l’esprit de saluer l’initiative du conseil exécutif de la wilaya, venue quelque peu en retard, certainement pour des raisons d’ordre conjoncturel.

   En conséquence, je suggère, propose et remarque que cette localité montagneuse au point culminant d’environ 1400 mètres d’altitude et très très difficile d’accés étant accidentel, ne pourra se faire désenclaver aussi longtemps que les voies de communications routières ne seront pas ouvertes avec les Daïrates limitrophes situées sur les rives EST (ZEMMOURAH – GUENZET)  par les COMMUNES DE TEFFREG – OULED RACHED par OULED DAHMANE, NORD (GUENZET –BENI-OURTILANE) par la commune d’EL-MAÎN relais AÏN LEGRADJ et à l’OUEST (DJAAFRA – AKBOU) par les communes d’EL-MAÏN toujours et TAMOKRA, COLLA- IGHIL ALI par TENIET EN NASR.

   J’attire l’attention des autorités que le térrain est moins accidenté à l’extrême Nord de la wilaya dont la commune d’EL-MAÏN  se situe à 950 mètres d’altitude et est séparée du siège de la Daïra de Djaâfra de 18 km et de la wilaya de BBA de 65 km. Entre les DDaïrates de Béni-Ourtilane et El-Maïn la distance géographique est de 15 km, et avec Akbou, 35 km via la commune de Tamokra 7 km.

   Comme échantillon, la montée du village d’Ouled Halla au siège communal El-Maïn est de 10 km et avec le siège de la Daïra 28 km.

   Tenir compte de ces spécificités rentre dans le cadre d’une véritable stratégie de développement local.

   Avec l’espoir que ma lettre sera publiée pour enrichir la discussion sur le sujet évoqué, avec mes vifs remerciements anticipés, veuillez agréer, Monsieur le Dirécteur, l’expréssion de mes salutations distinguées.

                                                                                             LARBI AMAROUCHE

                                                                                                           BP  N° 123

                                                                                            BORDJ BOU- RRERIDJ

Article paru dans l’hébdomadaire La Nation du 17/23 Décembre 1996 page 16

Fdèle Fraternité Solidaire

   Nous sommes des Algériens, nous sommes des Algériens,  nous sommes des Algériens ouverts sur les lois universelles telles que le recommande le Coran dans la sourate El Fatiha, clé d’ouverture du Livre Saint de l’Islam, religion de l’Etat algérien ! Les lois civiles internationales ratifiées par l’Algérie le recommandent également en termes d’échanges et d’équilibre dans les communications, l’information, la liberté d’expréssion, les droits de l’homme et la coopération internationale que symbolisent les deux oléoducs de notre pays, à l’Est vers l’Italie via la Tunisie et à l’Ouest vers l’Espagne, le Portugal et la France via le Maroc, dans le domaine économique.

   Venez pour vous dire est beaucoup plus médiatisé que venez pour me lire et vous relire ! Où sont les équilibres dans ces deux cas de figure de communication ascendante, descendante et orizontale ?

   Le refus de la délivrance d’une autorisation et de l’interdiction d’une marche pacifique pour la paix, la démocratie et la justice sociale constituent un danger pour notre pays dont la majorité de sa population est pauvre, appauvrie encore par un environnement matériel et industriel sans commune mesure avec les moyens économiques de l’Europe, du Japon et de l’Amérique du Nord. A la pauvreté s’ajoute le harcèlement psychologique.

   La prise d’Alger le 5 Juillet 1830 par les Français, vingt jours après le débarquement du 15 Juin 1830 à Sidi-Frédj(Férruch), explique largement le désarroi de la population algérienne devant la mauvaise gestion humanitaire du pays par les Turcs appelés au secours devant les menaces espagnoles au XV e siècle.

   En revanche, l’Emir Abdelkader avait tenu tête aux  Français pendant dix-sépt ans de résistance armée. C’est parceque la population algérienne le soutient dans sa lutte. Il faire du bien au peuple, l’écoûter, le comprendre ! .

                                                                                                          L.Amarouche

Petite annonce parus dans Ecrire & Editer  n° 15 /Mai & Juin 1998.

Recherche désespérément : L’écrivant algérien Ahmed Salah di t Larbi Amarouche recherche le livre : comment travaillent les écrivains paru chez Flammarion et aujourd’hui épuisé.  Si un exemplaire dort dans vos rayonnages, c’est l’occasion de lui faire prendre l’air et traverser la Méditérranée.   Ecrivez à BP n° 123, W. 34000 Bordj Bou-Arréridj (Algérie).

DOMAINE PUBLIC

Courrier des lécteurs

ALGERIE

Bâillons de culture

La situation du livre et des presses algériennes est alarmante – et nous sommes nombreux en France à nous en faire l’écho. Mais au de-là de la liberté d’expression, c’est la culture en soi qui est progessivement désarmée, dans un sentiment de confusion généralisée. Extraits d’un témoignage de l’intérieur, dénonçant le flou politique jeté sur les repères culturels.

    Qui a peur de la liberté d’expréssion ? Qui favorise la censure ?...

   Les militants actifs sont harcelés jusqu’en leur vie privée, à travers la violation des correspondances. Pourquoi les politiciens politicards de la politique politicienne effacent-ils carrément de leur jargon le terme culturel ? Est-ce la politique qui est une discipline culturelle ou la culture qui est une discipline politique ? ( …)

   Le vandalisme, le gaspillage, le gâchis des acquis socio-éducatifs et culturels(fermeture des librairies : OPU, Enal)pour des motifs autres qu’économiques…, et puis la pénurie, les surenchères, les ambitions, les machinations, les magouilles, la démagogie…constituent un gigantesque cercle viscieux, un labyrinthe dans lequel il est devenu difficile de combattre la corruption…

   Les créateurs littéraires, les rédacteurs, sont souvent combattus ; leurs écrits ne sont jamais ou rarement publiés. Chacun fléchit, bon gré mal gré. Et lorsque les dirécteurs de publication annoncent au public, dans les colonnes des journaux, que l’édition de livres va bientôt disparaître dans ce pays, on se demande à quoi s’attendre en contrepartie. Dans la vie courante, il existe toujours des contreparties…

   Peut-on demander à tous de renoncer aux valeurs, aux repères historiques et culturels ?...Qu’est-ce-que la Déclaration universelle des droits de l’Homme et du Citoyen ? Qu4est-ce-que la liberté individuelle et colléctive ?

                                                                                                                AHMED SALAH AMAROUCHE – ALGER

Recherches : article paru dans la  l ettre n° 74 «  les Chemins de la Mémoire  »

DMPA  -  37, rue de Belle-chasse – 75007  Paris (France).

Mr Larbi dit Ahmed Salah Amarouche recherche des documents(archives, photos …)sur le village d’El-Maïn ancien poste militaire français SP 86 692  - 19^ème D.I – 4^ème Régiment de dragons – 4^ème escadron – qu’installe le Capitaine Georges Laurent le 7 Avril 1957 après de violentes combats……,  de ctte même période à 1962.

Ecrire à M. Amarouche, BP 123 – 34000  Bordj-Bou-Arréridj (Algérie).

   //-)u terme de cet album d’articles parus dans les journaux  & magazines  d’Algérie & de France, que dirai-je à mes chers lécteurs ? Quand la parole s’absentue, la violence s’installe. Donc, permettre la liberté d’expréssion, selon les valeurs universelles ne fera que la réduire pour aller vers un monde meilleur, moins d’injustice, plus de solidarité et de fraternité. Un pour tous et tous pour un, mais tous égaux.

Mr Paul Désalmand, guide de l’écrivain, Dirécteur de colléction aux Editions Marabout, collaborateur littéraire à la revue Ecrire & Editer et redevenu mon correspondant qui avait publié plus de 40 livres, n’aimerait pas qu’on lui attribue le titre d’écrivain mais d’écrivant seulement. Je m’y inspire de lui.  Je ne suis affilié à aucun journal, ne perçois aucun salaire & ne suis nullement titulaire d’une quelconque carte de presse jusqu’à ce jour. Je ne suis même pas un pigiste, mais un simple lécteur. Mon courrier connaît une perturbation graduelle jusqu’à la paralysie totale, raison pour laquelle je dénonce l’occulte et rappelle mes doléances à toutes les Autorités Franco-Algériennes d’intervenir pour faire la main levée totale et intégrale. Cette déclaration tient lieu de dépôt de plainte contre « X. »