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7 avril 2007 6 07 /04 /avril /2007 17:17
Article du 07 avril 2007/Retour au bercail : "EL -MAIN."
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Il y a maintenant cinquante ans jour pour jour, depuis que l'ordre nous avez été donné de retourner à notre village où s'installait un nouveau poste militaire français de la 19 ème D.I./4X4 = SP 86692, revenant ainsi de Béni-Hafed village voisin où nous avions séjourné trois mois dans le cadre de l'opération : "REGROUPEMENT DES POPULATIONS" pour mieux les protéger par les contrôles, les fouilles et les surveillances. Conjoncture de guèrre et son contexte (...).

 

Comme le siége de l'école ayant déjà servi de caserne une première fois en 1955 était endommagé du fait des bombardements, les militaires choisissent d'habiter provisoirement le quartier de Mossabhia en faisant vider ses maisons et déménager ses habitants à Thaourirth provisoirement, en attente de la finition des travaux de réparation et d'adaptation aux exigences de la nouvelle situation engendrée par de multiples accrochages avec l'ALN, pour qu'ensuite la reprendre en main.

 

C'était alors que le local du café de feu : AMAROUCHE Mohamed Chérif construit sur une petite colline (sorte de piton)avait été choisi de par sa position stratégique comme bureau du Capitaine Georges Laurent Commandant du Poste pouvant ainsi observer tout son environnement.

Ce café maure avait déjà servi comme une sorte de Nadi aux clients qui le fréquentaient pendant les nuits de 1956. Mais aussi, comme lieu de renseignements pour le compte du FLN/ALN nouvéllement implanté dans cette localité considérée comme une partie du térritoire libéré, raison pour laquelle elle devient la cible des bombardements aériens le jour, des coups de canons la nuit et du déclenchement des opérations de ratissages dont le propriétaire de ce débit de boissons non alcoolisées tombent au champ d'honneur lors du troisème encerclement du village, au lieu dit : Takhérat là où Boumézrag avait livré une bataille en 1871 aux troupes françaises stationnées au village de Tansaout non loin d'ici et situé au Nord Ouest de Sidi-Idir par dessus la jonction de l'Oued Bou-Séllam avec la rivière d'El-Maïn, d'après un ouvrage de feu : Mouloud Gaïd intitulé : "histoire de Béjaia & de sa région," publié par la SNED en 1976.

 

Un Mirador d'Obsérvation était également construit sur la montagne d'Aourir Adjmi. Chaque jour, quatre soldats prenaient la garde de-dans pour la sécurité en doublure, du poste situé au pied de cette montagne. Des fils barbelais entourent le tout.

 

La photo d'archive particulière conservée par Monsieur Jean Fauvet ancien Lieutenant en 1960 dans cette localité qui me l'envoie restitue les preuves historiques de ce que j'avance par le présent écrit comme simple devoir de mémoire et du souvenir, en dehors de toute autre considération de positionnement d'un côté ou de l'autre, si ce n'est que participer à tirer des leçons de servitude des justes causes. Ni plus, ni moins...

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