1 novembre 2012
4
01
/11
/novembre
/2012
07:12
-
-
Partout dans les villages de notre région, à l'image de toute l'Algérie, la population a répondu à l'appel du F.L.N/A.L.N. Les habitants s'organisent sous l'égide du F.L.N à faire face la guerre par tous les moyens et était décidée à combattre l'armée française en se mettant à ses côtés notamment après les grands désastres de 1956 opérés par l'aviation militaire.
De jeunes volontaires s'engagent dans l'A.L.N et quittent leurs familles, leurs villages, leurs douars, pour monter au maquis.
Des jeunes appelés au service militaire désertent l'armée française et rejoignent leurs frères combattants pour libérer leur pays de la domination coloniale.
Parmi ceux-ci le jeune MEDGHAR Amar né le 17 Février 1934 au village BOUFENZAR, douar DJAÂFRA - Commune mixte des Bibans, canton judiciaire de Mansourah, arrondissement de Sétif, département de Constantine à l'âge de vingt trois ans qui déserte l'armée française en 1957 et qui à son tour décide de s'engager pour la libération nationale.
Recherché sans être retrouvé chez sa famille au village, son père était hautement malmené par les soldats français.
Il participe même à la bataille de Lemtardh "El Madjène au sein du groupe de la katiba de feu Seddik Ou Mahfi en 1957 lors d'un violent accrochage voulu par ce chef aguerri qui ne voulait pas quitter les lieux au moment où un autre accrochage se déroule au piton 1029 Adrar Ou Maza pour éviter une vengenance de l'armée française pouvant se replier dans ce village non loin de là, raison pour laquelle cette présence du groupe avait été soufflée au capitaine Louis AUDRY du poste militaire avancé de Beni-Hafed situé à quelques quinze kilomètres à l'Est et finit par décrocher pour monter à El-Maïn, puis Guelaguel chez ABDOUNE Saâd qui le conseille de quitter vite les lieux pour rejoindre le village voisin Ouled Sidi-Idir, rejoindre Toufirth où cette photo souvenir avait été faite avec l'un de ses jeunes compagnons d'armes à pieds bien sûr via Thiourirines Tizi-Aïdel, Tamokra et Tassiera à ce moment là.
A l'indépendance de l'Algérie si Amar descend du maquis avec le grade de sergent et s'installe symboliquement à El-Maïn siège administratif montagneux, stratégiquement bien situé à quelques neuf cents mètres d'altitudes pour des motifs à la fois de fierté et de préservation de sa santé qui se dégrade à cause de ces faits d'armes étant tombé malade asmatique.
L'asthme est une maladie inflammatoire des bronches, cette affection est caractérisée par des crises de dyspnée ou crises d'asthme (gêne respiratoire).
Dès qu'une autre occasion sera donnée, d'autres versions des faits vous sera donnée pour complétée cette importante légende révolutionnaire de jeunes gens engagés volontaires en pleine guerre et ses conséquences les misères.
ALditAS.
Il y a 14 minutes · Modifié · Je n’aime plus · 1
Écrire un commentaire...