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3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 11:23

Avertissement : Dans certains milieux l’on confond toujours entre écriture de l’histoire revenant aux  historiens de talents et souvenirs d’enfance et devoir de mémoire. En tenir compte.

 

 

Article parus dans ReVaf  n° 1252 du 26 Février 1988.  Inconscient, je savais pas au moment de sa rédaction que c’était le 20ème anniversaire  de mon installation à la CAM Méradi Lakhdar de BBA comme Commis-Comptable  dans l’agriculture.

 

 

 

RETOUR AUX SOURCES :

 

 

   J’ai l’honneur de vous remercier très vivement pour l’envoi de votre revue confirmant la souscription de mon abonnement annuel et surtout la publication de ma lettre dans la rubrique courrier dans votre édition n° 1252.

 

   La révolution dite ou prénommée Africaine en réalité est née originellement dans les zones déshéritées, montagneuses, quoi que son intélligence se trouve quelque part dans les villes en Algérie, en France, dans les milieux ouvriers.

 

   Il est un honneur pour elle, de se rappeler de son souvenir d’enfance au jolis lieux de sa naissance avec de multiples prénoms de renommée mondiale :  Djurdjura, Ouarsenis, Hoggar, que coiffe l’Aurès.

 

   Quand on pense Aurès, automatiquement, il nous vient à l’idée la wilaya I où l’allumette et la mèche s’y trouvent là, le 1er Novembre 1954. En 1955, c’est la fin du monde pour les garnisons françaises en wilaya 2 sa voisine.  Le cercle Skikda, El-Khroub, Collo, Djijél, ne se trouve pas sans contact avec la  wilaya III située à l’Ouest, grande zone stratégique militaire.

 

   Le carrefour du contact entre la wilaya 1, 2 et 3 se nomme : Béni-Ourtilane, Guenzet, El-Maïn, Tamokra, étc…

 

   Bien avant le congrés de la  Soummam le 20 Août 1956, selon mes souvenirs d’enfance(âgé de 10 ans)les Moudjahidines ont tenu des réunions préliminaires à Mouka, Guélaâ des Béni-Abbès, (citadelle du bachagha Mokrani) Bounda. Le 18 Mars 1956 à El-Maïn, pour se poursuivre le 22 Mars 1956 à Guenzet.

 

   Le cheptel bovin, ovin, des fermes voisines pris aux colons dans la  Médjana , Sidi-Embarek(ex Paul Doumer) et BBA avait été conduit par le FLN/ALN  pour pâturage à El-Maïn PC,  cnsidéré comme zone libérée du joug colonial en 1956. Un symbole fort en tant quu’ancien siège du Bureau indigène arabe.

 

   C’est pourquoi le retour aux sources mérite la prise de conscience en cette période de réécriture de l’histoire et de redressement économique.

 

                                                                   Signé : Ahmed Salah Amarouche

 

                                                                   Militant du FLN à BBA P/c d’El-Maïn.

 

 

Quelle critique faire à cet article après 18 ans d’écart ?

 

Le chéptel ovin, bovin n’a certainement pas pu se faire sans la complicité des partisans révoltés originaires des localités  préscitées contre les colons. Je ne l’ai pas mentionné dans mon article pour permettre la critique d’une part, et d’autre part,  me limiter à mes souvenirs d’enfance ne sachant pas comment se passent les choses ailleurs, en dehors de mon village natal que je n’avais jamais quitté de jour comme de nuit jusqu’en 1963. Les localités de TTeffreg et de Djaâfra  n’ont pas été citées, mais le village de Bounda évoqué dans mon texte suffit. A mes yeux. J’écrivais sans analyse il y a 20 ans de cela en arrière. Instruit mais pas cultivé. L’inculture avvait fait des ravages dans nos têtes. Et c’est justement cela les failles de la colonisation par rapport à la situation de l’indigène. C’était le moment crépusculaire lorsque vers la fin de l’année 1955, le Capitaine Aïssa El Boundaoui (Hamitouche) chargé par le Colonel Amirouche Responsable de la région Soummam désigné par Krim BBelkacem Chef de la Wilaya III à la tête d’une Katiba de l’ALN rentre triomphalement dans le village pour se substituer la nuit au 1er poste militaire qui décampe le jour même dont j’ignore la date exacte. La population adulte seulement était réunie à la mosquée. Une lécture de la lettre du 1er Novembre 1954 avait été lue, certainement en kabyle. Les anciennes djémaâ sautent et des comités de 3 ont été nouvellement installés da,ns tous les villages limitrophes. Ceux-ci se chargent de la structuration de l’organisation civile pour le partage des tâches. Certianement cette idée est héritée du FFI lors de son soulévement contre l’occupation Allemande ou Indochinoise…../…

 

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